jeudi 29 octobre 2009

Commentaires que j’ai laissé sur différents blogs d’internet:

Je voudrais vous livrer ci-dessous une hypothèse issue de ma pratique spirituelle en lien avec les textes du bouddhisme tibétain.

Ainsi premièrement, Le Bouddha de notre temps l’a dit lui-même, tout est illusion.

Secondement, notre esprit est comparé à un océan dont les vagues seraient nos pensées, d’autres fois notre esprit est imagé sous la forme du ciel, le soleil qui brille est la reconnaissance de notre esprit clair, notre conscience non voilée ni obscurcie par nos pensées soit un état nommé Rigpa / la réalisation et où les nuages représentant les pensées, ne nous laisse pas apercevoir celui-ci. L’image de l’océan peut-être assimiler aussi au Dharmakaya qui est la base de tout dans l’univers et les vagues sur celui-ci étant tout ce qui émerge de la base primordiale qui englobe tout.

Troisièmement, dans le bouddhisme tibétain, il y a un cycle d’enseignements qui traitent de yogas que l’on peut expérimenter durant la nuit lorsque l’on dort, qui sont les yogas du rêve et du sommeil, car il est dit que durant nos états de rêves et les phases d’endormissement, la similitude avec la dissolution des énergies de notre corps au moment de notre mort est pareil.Ainsi, un des conseils afin de se préparer à la pratique de la nuit, est que durant tous les moments de notre état de veille, nous nous voyons comme étant entrain de nous rêver et ainsi de mettre en pratique le tout est illusion du Bouddha Sakyamuni lui-même.

D’ailleurs la phase finale des enseignements bouddhistes est la réalisation du corps d’arc-en-ciel où le corps du pratiquant se dissout en lumière et dont ne reste que les ongles et les cheveux, car ce sont les deux éléments de notre corps, qui après notre décès continuent encore à pousser et qui donc font partie du Samsara et de l’illusion.

Partant de ces trois points, à l’endroit où nous sommes tous ici sur Terre, de la plus petite bactérie aux êtres les plus évolués, tant que nous nous accrochons à la notion d’être comme Descartes l’a dit avec son célèbre : « Je pense donc je suis », des entités séparées les unes des autres, mettant en avant nos individualités, nos égos (cela nous savons tellement bien le faire), jusqu’aux despotes et autres tyrans, qui à cette seconde même, vivent et respirent sur notre Terre, nous continuerons à nous enfoncer et à nous débattre dans la matière, ce que le bouddhisme appel le Samsara.

Pour parler d’une autre tradition, les aborigènes d’Australie, voir les indiens Hopis et certainement d’autres qui ne me viennent pas ici à l’esprit, certains de leurs grands prêtres ou autres chamans, disent par la pensée, avoir traversé notre galaxie, jusqu’aux confins de l’univers.

A ce point, je sais bien que j’en ai déjà fais hurler plus d’un, mais avec ce qui va suivre, heureusement l’inquisition n’existe plus sous sa forme barbare et matérielle d’entant, bien que l’esprit de cette pratique à mon sens, subsiste insidieusement encore actuellement. Autrement je finirai pour sûre sur le bûcher, alors qu’actuellement au pire, je vais être accusé d’être une personne sectaire du New âge, c’est tellement plus facile de faire disparaître quelqu’un en le stigmatisant, le diabolisant et en le calomniant, celles-ci bien connues efficaces mais grossières, sont des pratiques de ceux de l’ombre.

Ainsi l’image forte de notre époque, qui a été adaptée au cinéma, la trilogie Matrix est à mon sens, bien que dans une vision matérialiste, dans son fondement, découle de l’application du type d’approche que je défends, tout en sachant que pour pouvoir être lisible, Matrix à du rester dans l’étroit carcan du monde de la matière pour une meilleure compréhension de tous les publiques (car c’est très difficile de montrer et visualiser à l’écran des esprits sans forme ni corps).

Donc l’hypothèse issue de ma pratique est:

Si en fait il n’y a jamais eu de voyage, ni de voyageur, que nous ne sommes que des vagues, des émergences de la base neutre, qui elle-même bien que point de départ de toute chose, ne soit pas une entité créatrice selon une conception matérialiste, base de toutes les traditions spirituelles créationnistes.

A mon avis, avec une telle vision bien des barrières tombent, comme celle de l’égoïsme, du matérialisme, la peur du pêché et ultimement de Dieu. Les risques de dépressions, de verser dans la folie et de ce suicider.Par contre cela apporte à mon sens un espace, une ouverture immense, un grand bol d’oxygène qui va nous faire envisager notre monde et nos existences, dans une optique diamétralement opposée à ce que les puissants du monde s’efforcent par tous les moyens à leur disposition, dont le très fort levier des peurs, à nous maintenir dans l’ombre et non nous élever dans la lumière.

Thp/ Tindzin Lhawang / vendredi 04 septembre 2009


Seconde partie, suite et fin:

Je ne sais pas aujourd’hui si vous allez pouvoir suivre ce que j’ai à vous transmettre, pourtant je suis sûre que certains d’entre vous vont essayer et même réussir.

Dernièrement j’ai fait l’hypothèse dans un précédent commentaire, qu’il n’y avait ni voyage, ni voyageur dans nos existences et je pensais que vous voudriez bien que je vous éclaircisse ce point.

D’une part lorsque l’on rêve quand on dort, l’on peut souvent se voir accomplir toutes sortes de choses, faire et obtenir des expériences inimaginables par rapport à notre vie de veille et d’ailleurs lorsque l’on se réveil de nos nuits, ils nous arrivent (je suis certain que pour la plupart d’entre vous cela s’est déjà produit), que l’on se dise déçu : « Ah, ce n’était qu’un rêve ! ».

Ainsi pour faire un bref accord avec le film Matrix, lorsque dans le film certains humains arrivent à se réveiller, ils constatent que leur vie diurne n’était qu’ une illusion créée par des programmes informatiques, créés par les machines et directement implanté dans leur cortex et que la sombre réalité est que l’humanité s’étant autodétruite par une guerre nucléaire, survit en étant cultivée et clonée par les machines, qui maintient cette pauvre humanité, dans un état végétatif à l’intérieur de sarcophages et tire de leur corps jusqu’à leur mort, l’énergie qui les animes.

Mais je vous rassure, notre monde n’est pas un programme informatique et nous ne sommes pas cultivés par des machines. La réalité à mon avis est bien plus extraordinaire.

J’en reviens à nos nuits et nos rêves / cauchemars. A moins qu’à travers les pratiques tel que le yoga du rêve où le yoga du sommeil l’on réalise que l’on rêve où que l’on reste immergé dans la présence de la Claire Lumière, lorsque l’on se réveille, on se rend alors compte que tous ce que nous avons pu vivre durant notre nuit n’était qu’illusions, c’est facile à s’en rendre compte au réveil, car nous trouvons notre corps allongé dans notre lit et pourtant avec notre esprit, nous avons fait peut-être des voyages fantastiques et nous avons peut-être même le souvenir d’avoir traversé toute la galaxie où tout l’Univers et rencontré d’autres civilisations et des contrées inconnues, pourtant nous n’avons physiquement pas bougé de notre lit.

Maintenant pour vous expliquer ce à quoi je pensais lorsque j’émettais l’hypothèse qu’il n’y a ni voyageur, ni voyage, c’est l’intuition précise et palpable qui s’est imposée à moi au cours d’une séance de méditation, qu’en fait littéralement comme le disait le Bouddha Sakyamouni, nous nous rêvons.

Ainsi ce que nous percevons de notre vie diurne, ne serait qu’une projection sortie de la base d’où il est dit que tout s’élève, alors nous ne faisons à l’instar de nos moments de rêves nocturnes, que de rêver nos vies et que finalement, n’existe réellement, aucun univers, ni galaxie, ni Terre, que personnes n’a jamais fait dans cet univers, aucun voyage, qu’absolument rien ne s’est jamais déplacé et n’est aller nulle part et n’y ira véritablement jamais.

Où comme le disait au Sermon du pic du vautour Sariputra, ni œil, ni oreille, ni nez, ni langue. Et selon le mantra de dédicace à la fin de ce sermon, mon hypothèse rejoint celui-ci qui dit :

OM GATE GATE, PARAGATE, PARASAM GATE, BODHI SVAHA.

Traduction : Allez, allez, de l’avant allez, éveillé, soyez.

Où comme le Bouddhisme dont les Böns le mentionnent :

le Dharmakaya est vacuité,

le Sambhogakaya est lumière de manifestation intérieure de l’énergie,

le Nirmanakaya est manifestation extérieure de l’énergie.

Voir: p.217, chapitre 15 : Trekchö et Thögal du livre de Tendzin Wangyal « Les prodiges de l’esprit naturel », édition du Seuil, point sagesse, Sa 151.

Dans cette optique, tout ce qui constitue l’Univers, toute la matière, les explosions gigantesques d’énergie, enfin tout, ne serait que l’éclosion du Samsara à partir de la base neutre, le Dharmakaya qui englobe tout. Les Böns disent que le Samsara qui a pour base l’ignorance, est issu de la nuit, la zone sombre...

La nuit, la zone sombre, c’est un peu le fond de notre univers qui en dehors des sources d’énergie lumineuses est totalement sombre froid et noir, le fond de l’ignorance. D’ailleurs comme beaucoup, enfant vers dix ans, je me posais souvent la question:

« Mais l’Univers tient d’en quoi, c’est quoi son contenant ? Car s’il n’existait pas, rien n’existerait ! Et d’où vient-il ?».

La réponse que je peux imaginer aujourd’hui est celle que je viens d’essayer de brièvement ci-dessus vous apporter.

Tout l’univers, le Samsara incluant aussi le Nirvana et partant nous même, ne sommes que des illusions sorties de la base incréée non née, sans limites ni début, ni fin, qui est nommé Dharmakaya, maintenant à savoir d’où cette non création vient et quel est son support, c’est une chose que « notre/ ma » conscience n’a pas encore la capacité de dénouer ce secret, qui n’est peut-être que de Polichinelle une fois la réalisation ultime du corps d’arc-en-ciel obtenu.

Par contre dans le point de vue de notre niveau de vie ici et maintenant, l’impression de mouvements, de déplacements, toutes nos émotions, le désir, la colère, l’ignorance, la faim, la soif, sont crées tout comme l’est nos mouvements et nos déplacements dans nos rêves, jusqu’à peut-être l’impression fausse que l’on respire, que l’on vit en permanence en société, tout ceci ne serait que le barattage incessant de la saisie d’objets que l’esprit à dissocié de la Nature de l’esprit et de ce fait, à pris la totalité de ce qui semble être hors de lui, pour entités séparées de lui-même, tout en s’étant lui-même aussi, invalidé de la base d’où il est apparu, créant ainsi les différents mondes, races d’êtres terrestres, extraterrestres, animaux, mondes du sans forme, etc…

Ce que nous vivons chacun, découle de nos actions bonnes, mauvaises ou neutres et ainsi comme il est dit dans le bouddhisme, dans le Samsara, existe des karmas, individuels, familiaux, régionaux, nationaux, planétaire, solaire, galactique et universel.

Mais si nous ne faisons rien pour dévoiler en soi la vérité, telle qu’elle soit, belle, laide, bonne où terrible, alors de vies en morts, de joies en bonheurs, de maladies en souffrances, ce qui est sûre, c’est que l’on errera sans fin dans le Samsara.

Par contre ce que je crois, c’est qu’un être qui s’éveille, ne se dissout pas forcément à nouveau dans la base neutre, mais au contraire, continue à son gré, mais embrasant la totalité, la somme de toute l’expérience acquise depuis le début des temps et qu’il peut enfin jouir pleinement et simplement de sa nature véritable et se faire renaître où non, dans n’importe quel lieu, époque et même dans plusieurs endroits et différents mondes à la fois, libre de toute attache, contrairement à nous, qui ne le sommes pas actuellement.

Merci à toutes et à tous, pour votre attention et que ces quelques lignes profitent à l’élévation spirituelle et au bien être de tous les êtres.

Thp / Tindzin Lhawang. Le samedi 05 septembre 2009

Aucun commentaire: